Les plages privées sont soumises à une législation stricte qui n'est pas toujours respectée. France 3 a mené l'enquête.
Les plages privées, ça rapporte et à tout le monde : des exploitants aux communes. Mais une loi cherche à réduire leur emprise sur le littoral. Une équipe de France 3 a rencontré Bernard Matarasso qui exploite une plage d'Antibes en toute illégalité. Depuis trois jours, il n'a plus de contrat avec la mairie. En théorie, il devrait donc remballer ses transats. Sauf qu'en pratique, il est toujours là. "Je pense qu'on va nous laisser continuer à travailler, car on va quand même continuer à payer nos taxes, on va continuer à payer nos employés, car ils sont sous contrat jusqu'à la fin de la saison", argumente-t-il, au micro de France 3.
Une loi qui passe mal
Par un décret de 2006, l'état veut réduire l'espace réservé aux plagistes pour conserver 80% de plage publique contre 70 avant. Il veut également détruire les structures en dur au profit de structures démontables. Mais sur la Côte d'Azur, la loi a du mal à passer. Pour les professionnels, réduire leur activité revient, à terme, à la mettre à mort.
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