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Le conseil d'administration de France Télécom a donné son aval dimanche soir à une offre sur le groupe Le Monde

Le groupe français de télécommunications est associé pour cette offre avec Le Nouvel Observateur et le groupe espagnol Prisa (El Paìs).Une offre concurrente a été déposée par un autre trio: Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard Europe et propriétaire du magazine Les Inrocks, Pierre Bergé et Xavier Niel, le président-fondateur de Free.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le Conseil de surveillance du Monde se prononcera sur les offres des repreneurs, le 28 juin. (AFP - Johanna Leguerre)

Le groupe français de télécommunications est associé pour cette offre avec Le Nouvel Observateur et le groupe espagnol Prisa (El Paìs).

Une offre concurrente a été déposée par un autre trio: Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard Europe et propriétaire du magazine Les Inrocks, Pierre Bergé et Xavier Niel, le président-fondateur de Free.

Les offres définitives devaient être déposées au plus tard lundi. Le Conseil de surveillance du Monde doit annoncer sa décision finale le 28 juin.

Les huit jours à venir s'annoncent donc cruciaux pour l'avenir du groupe qui cherche un repreneur capable d'investir massivement pour recapitaliser le groupe fortement endetté. Les montants avancés sont évalués de 80 à 120 millions d'euros.

L'offre de France Télécom, qui prévoit d'investir 50 à 60 millions d'euros, prévoit le rachat de la participation de 34% du groupe Lagardère dans le Monde Interactive, qui édite notamment le site lemonde.fr.

Dans l'attelage France Télécom-Nouvel Obs-Prisa, les intérêts sont complémentaires. L'opérateur de téléphonie se dit surtout intéressé par les activités numériques du Monde. Quant à l'éditeur de presse, le groupe espagnol Prisa, propriétaire du quotidien El Pais, il est déjà actionnaire du Monde à plus de 15% et renforcerait de fait ses positions.

Stéphane Richard dément "une intervention d'en haut"
Revenant sur une éventuelle intervention de L'Elysée, le DG de l'entreprise de Télécommunications est formel. "Nous ne sommes pas là parce qu'on nous l'a demandé", a-t-il dit. "Nous sommes motivés par une logique économique et industrielle". Pas sûr que cela convainque les plus sceptiques après que Nicolas Sarkozy ait confié au directeur du Monde, Eric Fottorino, qu'il n'était pas favorable à l'offre Niel-Pigasse-Bergé.

Outre l'alliance entre France Télécom, Nouvel Observateur et Prisa le groupe, Le Monde est convoité par un autre trio marqué à gauche et constitué de Matthieu Pigasse, banquier d'affaires, patron de Lazard Europe et propriétaire du magazine Les Inrocks, l'homme d'affaires Pierre Bergé et le président-fondateur de l'opérateur Free, Xavier Niel.

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