Le chef de l'Etat en affirmant sa volonté de "garantir l'ordre" veut débloquer les raffineries de pétrole
"Je comprends l'inquiétude. Dans une démocratie, chacun peut s'exprimer mais on doit le faire sans violence et sans débordement" a déclaré M. Sarkozy à Deauville à la presse en conclusion d'un sommet franco-germano-russe.
Une réunion se tenait à 16h sur la distribution de carburants.
"Il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d'essence" a-t-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy et la crainte des débordements
"Par ailleurs, il faut faire très attention à l'arrivée d'un certain nombre de casseurs. Je verrai également avec les forces de l'ordre pour que l'ordre public soit garanti, c'est mon devoir aussi", a poursuivi le chef de l'Etat.
"Est-ce que (je crains) des débordements ? Bien sûr, c'est pas de gaité de coeur qu'on les affronte. Mais le plus grand débordement serait de ne pas faire mon devoir et de ne pas prévoir le financement des retraites", a également estimé le chef de l'Etat français.
"Pour le reste, je suis sûr que chacun saura faire preuve de sang froid. Je fais appel à la responsabilité de l'ensemble des acteurs pour que les choses ne franchissent pas certaines limites", a-t-il conclu.
La France tournait au ralenti mardi à l'occasion de la 6ème journée d'action nationale contre la réforme des retraites dans un contexte de plus en plus dur, avec des pénuries de carburant, des grèves dans les transports et la crainte de violences, alors que les débats sur ce projet se poursuivent au Sénat.
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