Le chef de l'Etat a annoncé lundi qu'une lycéenne marocaine sans papiers expulsée pourrait revenir en France
Selon Sihem Habchi, présidente de l'association "Ni putes, ni soumises", qui participait lundi à une réunion à l'Elysée consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes, "Najlae (expulsée le mois dernier, ndlr) va pouvoir rentrer en France".
"C'est une proposition du président. Je m'en félicite" a-t-elle ajouté à l'issue de la réunion.
La jeune fille avait porté plainte contre son frère violent
"Le retour de Najlae, c'est un message lancé à toutes les femmes qui aujourd'hui peuvent se rendre dans les commissariats et dénoncer les violences qu'elles subissent, porter plainte" a encore précisé Sihem Habchi avant d'indiquer "le président me l'a assuré, c'est un engagement personnel qu'il a pris".
Dans un communiqué publié par la suite, l'Elysée indique que le chef de l'Etat, interrogé par les associations sur la situation de Najlae Lhimer, "s'est dit prêt à l'accueillir en France, si elle le souhaite".
Expulsée le 20 février vers son pays d'origine, Najlae Lhimer a déclaré l'avoir fui en 2005 afin d'échapper à un mariage arrangé.
Elle vivait depuis à Château-Renard (Loiret), chez un frère qu'elle accuse de violences. Des associations de soutien rapportent qu'elle a été arrêtée alors qu'elle venait porter plainte pour ces violences, une version contestée par la préfecture du Loiret.
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