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Le CCE de Michelin entérine le plan social

Le CCE de Michelin s'est prononcé mardi sur le plan de restructuration du groupe, dernière étape avant sa mise en oeuvre
Article rédigé par France2.fr
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Bibendum, le logo Michelin (© France 3)

Le CCE de Michelin s'est prononcé mardi sur le plan de restructuration du groupe, dernière étape avant sa mise en oeuvreLe CCE de Michelin s'est prononcé mardi sur le plan de restructuration du groupe, dernière étape avant sa mise en oeuvre

La CFDT, organisation majoritaire chez le fabricant de pneus, a validé l'ensemble des mesures pour "sauvegarder l'emploi", a indiqué Alain Chabanon, secrétaire du comité d'entreprise de Clermont-Ferrand.

Le plan social annoncé à la mi-juin prévoit la suppression de 1093 postes dès 2010 en France.

Selon Frantz Bléhaut, directeur de Michelin France, les syndicats "ont émis huit votes, dont certains défavorables", sur les différents volets du projet.

"Nous allons, dans les jours prochains, entrer dans une phase de mise en oeuvre de ces projets. L'objectif de ce plan est toujours 'zéro licenciement', a déclaré le responsable de Michelin, "confiant" dans la possibilité d'atteindre cet objectif.

"Chaque salarié pourra se déterminer et se prononcer", notamment sur les mesures de mobilité, "d'ici février 2010". "Michelin dispose de 14 usines en France. On proposera deux postes à chaque personne" concernée par la restructuration, ainsi "qu'un accompagnement pour le déménagement, le conjoint et les enfants", a précisé une porte-parole du groupe.

Michelin a annoncé mi-juin la suppression de 1.093 postes dès 2010 en France portant sur les sites de Tours, Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et Noyelles-lès-Seclin (Nord), appelée à fermer. Un plan de départs volontaires de 1.800 personnes a aussi été mis en place.

La CGT a réitéré son voeu "de ne pas valider un plan" qui, selon ses calculs, "entraînerait plus de 250 licenciements" sur le site de Saône-et-Loire, a expliqué Serge Allègre, délégué CGT à Montceau-les-Mines.

Qu'il soit positif ou négatif, l'avis du Comité central d'entreprise (CCE) sur la motivation économique et sur les mesures d'accompagnement social est indispensable à l'application du plan de restructuration, selon la loi.

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