Le bilan du RSA "jeunes", entré en vigueur il y a un an, est "désolant" estiment la CGT et la JOC
Pour la CGT, "le gouvernement tente de faire croire aux jeunes qu'il s'occupe d'eux" alors que "dans les faits, le bilan est désolant" car "seule une dizaine de milliers bénéficie du dispositif".
La Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) est également très sévère pour le dispositif, qui se résume selon elle à "un bel effet d'annonce".
Il s'agit pour la CGT d'un "coup de communication du gouvernement" qui n'apporte pas "de véritables réponses aux problèmes si nombreux que rencontrent les jeunes dans le chemin de l'accès à l'emploi".
"Nous revendiquons la création d'un revenu d'insertion permettant aux jeunes chômeurs de s'inscrire dans une démarche active de recherche d'emploi", dit encore la CGT.
Il n'y a qu'"une poignée de bénéficiaires" alors qu'il y a "encore urgence pour l'emploi des jeunes", estime la JOC. "Pendant ce temps, rien d'autre n'a été mis en place pour favoriser l'emploi des jeunes", ajoute l'organisation.
Le Revenu de solidarité active, entré en vigueur le 1er juin 2009, a été étendu en septembre 2010 aux moins de 25 ans, à condition qu'ils aient travaillé l'équivalent de deux ans au cours des trois dernières années, un critère jugé alors bien trop restrictif par les syndicats et les associations.
8.130 bénéficiaires du RSA "jeunes"
Le Revenu de solidarité active, entré en vigueur le 1er juin 2009, a été étendu en septembre 2010 aux moins de 25 ans, à condition qu'ils aient travaillé l'équivalent de deux ans au cours des trois dernières années, un critère jugé alors bien trop restrictif par les syndicats et les associations.
Selon le gouvernement, 8.130 bénéficiaires touchaient la prestation fin janvier, dont 78% étaient en activité, percevant en moyenne 130 euros de RSA en plus de leur salaire.
Le gouvernement avait indiqué dans un premier temps qu'il espérait cibler 160.000 jeunes. Depuis, il évoque plutôt le versement de la prestation à 15.000 jeunes par an.
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