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Le 1er ministre a exhorté les députés UMP à poursuivre les réformes car les "arrêter serait signer notre mort politique"

François Fillon a ajouté qu'après la "défaite" des régionales, ne pas poursuivre les réformes serait "une faute contre l'intérêt national". "Les Français ne nous demandent pas d'arrêter les réformes.On perd toujours quand on trahit ses engagements", a fait valoir le Premier ministre selon des participants à cette réunion.
Article rédigé par France2.fr
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François Fillon

François Fillon a ajouté qu'après la "défaite" des régionales, ne pas poursuivre les réformes serait "une faute contre l'intérêt national". "Les Français ne nous demandent pas d'arrêter les réformes.

On perd toujours quand on trahit ses engagements", a fait valoir le Premier ministre selon des participants à cette réunion.

"Le temps nous est compté"
En début d'intervention, François Fillon a lui-même utilisé le mot "défaite" pour commenter les élections des 14 et 21 mars et "assumé (sa) responsabilité" dans ces résultats.

M. Fillon, qui a eu droit à deux reprises à une standing ovation des députés UMP, a souligné que la priorité devait aller à la croissance, l'emploi, la compétitivité, la lutte contre les déficits et qu'il fallait aussi terminer la réforme des collectivités et faire celle des retraites.

"Le temps nous est compté" d'ici à la présidentielle de 2012. "Il faut obtenir des résultats rapidement car nous ne sommes plus en 2007", a-t-il dit.

Fillon ne serait pas hostile à un vote de confiance du Parlement
"La légitimité du Premier ministre dépend du président de la République et de la majorité parlementaire qui lui accorde sa confiance", a insisté le locataire de Matignon.

Sans dire explicitement qu'il allait demander un vote de confiance, réclamé par certains dans la majorité, comme l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il a laissé entendre qu'il y était ouvert: "vous n'avez qu'un mot à dire. C'est vous qui décidez. La légitimité du Premier ministre et du gouvernement dépendent de la confiance que leur accorde la majorité présidentielle".

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