La Tour Eiffel a été rouverte au public mardi soir, après avoir été évacuée durant plus de 2 heures par la police
Une nouvelle alerte à la bombe est survenue dans un contexte où les services de renseignement français ont récemment évoqué une menace d'attentat.
"Le dispositif a été levé. La police a procédé à l'inspection minutieuse des lieux pour permettre à l'exploitant de reprendre son activité", a annoncé la préfecture de police sans donner plus de détails.
L'exploitant de la Tour Eiffel "a reçu un appel vers 18h40" (16h40 GMT), passé "d'une cabine téléphonique", avait auparavant indiqué la police, qui avait décidé de procéder à une évacuation, tout juste deux semaines après une première alerte à la bombe dans le monument emblématique de la capitale française.
L'alerte est survenue alors que le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux a déclaré la semaine dernière que la menace terroriste en France était "réelle", les services de renseignements évoquant "une menace imminente d'attentat".
Le 16 septembre, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'enlèvement, le 16 septembre, de cinq Français, un Togolais et un Malgache dans le nord du Niger, et lancé une mise en garde à Paris.
La Tour Eiffel déjà évacuée le 14 septembre
La Tour Eiffel et ses quelque 2000 visiteurs avaient été évacués au soir du 14 septembre après une alerte à la bombe. "La société qui gère la Tour Eiffel a reçu un appel anonyme vers 20h20", avait indiqué la préfecture de police de Paris. Des brigades spécialisées, dont une brigade cynophile, se sont aussitôt rendues sur place pour inspecter la Tour étage par étage. La fouille avait pris fin vers 23h30. Aucun objet suspect n'a été trouvé, selon la police.
Suite à l'appel anonyme, d'importantes forces de police avaient procédé peu avant 21h00, à l'évacuation dans le calme des abords de la Tour Eiffel, où se trouvaient plusieurs milliers de personnes. Une partie des touristes avaient été repoussés en direction du Champ-de-Mars et d'autres regroupés sur les quais de la Seine, plusieurs périmètres de sécurité ayant été établis par la police.
Un autre appel anonyme avait provoqué, ce même jour du 14 septembre, une alerte à la bombe dans le RER à la station Saint-Michel. La station avait été brièvement évacuée dans la soirée. La police était alors en alerte en raison de la proximité de l'anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
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