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La présidente de Poitou-Charentes a proposé à trois de ses proches d'animer le courant Espoir à Gauche

Le trio formé des députés Jean-Louis Bianco, Gaëtan Gorce et de l'adjointe au maire de Lyon, Najat Belkacem, ont accepté la mission afin de "préserver (...) les idées qui nous ont rassemblés".Mais pour le député PS, Manuel Valls, l'affrontement Peillon, Royale est "la démonstration que tout ce qui (était) né du Congrès de Reims... (était) mort".
Article rédigé par France2.fr
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Ségolène Royal dans l'émission "A vous de juger", le 15 mars 2007 (France 2)

Le trio formé des députés Jean-Louis Bianco, Gaëtan Gorce et de l'adjointe au maire de Lyon, Najat Belkacem, ont accepté la mission afin de "préserver (...) les idées qui nous ont rassemblés".

Mais pour le député PS, Manuel Valls, l'affrontement Peillon, Royale est "la démonstration que tout ce qui (était) né du Congrès de Reims... (était) mort".

Les courants, les sensibilités, les regroupements du moment, cela n'a aucun sens" a déclaré Manuel Valls sur France Info."Nous sommes très loin des préoccupations des Français", a-t-il déploré ajoutant "Il faut incontestablement que cela s'arrête, que chacun reprenne ses esprits et se reconcentre sur l'essentiel, c'est-à-dire bâtir une alternative crédible et tout faire pour tourner la page du sarkozysme en 2012", a-t-il poursuivi, an soulignant que c'était "(son) objectif".

L'Espoir à gauche, un mirage ?
Dans un communiqué commun, le trio précise avoir accepté la mission de l'ex candidate à la présidentielle "dans le seul souci de préserver, autant qu'il est encore possible, les idées qui nous ont rassemblés et tous les militants qui veulent contribuer à la rénovation" du PS et de la gauche. "Personne n'est évidemment exclu de cette démarche", une précision qui fait suite à la décision de Ségolène Royal, la veille, d'écarter Vincent Peillon de la direction d'Espoir à Gauche. Ce dernier avait aussitôt répliqué qu'il ne se laisserait pas "congédier".

Espoir à Gauche "n'appartient à personne", dit Najat Belkacem dans un communiqué séparé, en accusant Vincent Peillon d'avoir à Dijon "brutalement changé les règles du jeu". "Nous ne pouvons faire autrement qu'en prendre acte et chercher (...) une nouvelle manière de travailler ensemble", ajoute-t-elle.

La mission confiée par Ségolène Royal n'a "rien d'une entreprise en main et ne revêt aucun caractère militaire", affirme la porte-parole. Il s'agit "de rendre aux militants ce qui leur appartient", poursuit-elle ajoutant que ceux qui soutiennent Ségolène Royal "ont été suffisamment floués comme ça pour ne pas se retrouver pris en otage par qui que ce soit". "On n'est pas là pour exclure, notre souci c'est de travailler en commun", a-t-elle encore déclaré.

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