La mort de Patricia Bouchon fait suite à "des coups et des violences", a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête
Son corps, retrouvé mardi plus de six semaines après sa
disparition, présente également des traces de strangulation, d'après la même source. La joggeuse n'a pas subi de violences sexuelles.
Secrétaire dans un cabinet d'avocats toulousains et mère de famille, Patricia Bouchon avait quitté sa maison de Bouloc (nord de Toulouse), le 14 février vers 4h30 pour faire son jogging, comme tous les matins avant l'aube, dans la campagne alentour. Elle n'est jamais réapparue.
Un chasseur à la recherche de son chien a aperçu le cadavre dans un fossé rempli d'eau, au bord d'une route départementale, près du village de Villematier, dans le Frontonnais, à une dizaine de kilomètres de Bouloc.
Les enquêteurs espèrent que cette découverte fera rebondir l'enquête. Même si le corps a été retrouvé tardivement, "un corps cela parle, cela donne un coup d'accélérateur à l'enquête. On va savoir quand [la victime] est morte, comment elle est morte. Des indices laissés par l'auteur potentiel des faits vont surgir", a déclaré un enquêteur.
Deux hommes ont été gardés à vue puis relâchés dans cette affaire.
Des traces de sang de Patricia Bouchon et des effets personnels
avaient déjà été retrouvés sur un chemin de terre dans le secteur où elle allait courir.
Les enquêteurs se refusent par ailleurs à commenter des informations de La Dépêche du Midi selon lesquelles ils s'intéressent depuis plusieurs jours à la piste d'un homme connu pour des agressions sexuelles et à son emploi du temps. Ce dernier, récemment interpellé dans la Sarthe, se serait trouvé en Haute-Garonne à la période où la joggeuse a disparu.
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