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L'éditeur du journal News of the World était jugé pour avoir publié des photos compromettantes de Max Mosley.

La décision devait être rendue aujourd'hui, mais a été retardée pour des raisons techniques.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Max Mosley, le 10 mai 2011 à Londres. (Leon Neal / AFP)

La décision devait être rendue aujourd'hui, mais a été retardée pour des raisons techniques.

L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand l'hebdomadaire, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits d'une vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes vêtues d'uniformes ou du costume rayé des prisonniers.

Max Mosley est le fils d' Oswald Mosley, leader des fascistes britanniques dans les années 1930. Il avait rejeté toute connotation nazie et avait crié à la violation de la vie privée.

L'affaire française

Un juge des référés parisien avait été saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la vidéo. Le juge s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres de trancher le litige. Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice et propriétaire de News of the World, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril 2008 qui avaient publié des clichés de la vidéo et en avaient rapporté des propos.

Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60 000 livres (76 000 euros), une somme record dans ce genre d'affaire.

Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Il poursuit pour "diffamation" un article de l'hebdomadaire et pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" la publication de photos extraites de la vidéo. Il réclame 200 000 euros de dommages et intérêts.

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