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L'ancien numéro un socialiste souligne la nécessité d'une union politique dans la zone euro pour sauver l'Europe

"L'élection présidentielle de 2012 ne décidera pas seulement de l'avenir de la France, mais aussi de la suite de la construction européenne", écrit le député de Corrèze dans une tribune au Nouvel Observateur à paraître jeudi.Pour sortir de la situation actuelle, M.Hollande préconise "trois ruptures majeures".

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Publié le 22/12/2010 18:43

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François Hollande à Alger avec le Premier président algérien Ahmed Ben Bellah, le 8/12/10 (AFP/Fayed Nureldine)

"L'élection présidentielle de 2012 ne décidera pas seulement de l'avenir de la France, mais aussi de la suite de la construction européenne", écrit le député de Corrèze dans une tribune au Nouvel Observateur à paraître jeudi.

Pour sortir de la situation actuelle, M.Hollande préconise "trois ruptures majeures".

Il prône une stratégie de redressement des finances publiques des pays de la zone euro, l'autorisation pour l'UE de lever des emprunts et l'augmentation des ressources de l'Europe, notamment par le biais d'un "impôt européen".

Poursuivant son raisonnement, M. Hollande estime que l'Europe n'a "pour l'instant que colmaté les brèches". Il n'est pas sûr "que les plans d'austérité imposé aux pays les plus menacés" soient suffisant.

"Cette fuite en avant risque de provoquer l'effondrement", met-il en garde.

"L'Europe a voulu se constituer par la monnaie. Il faut désormais aller jusqu'au bout de cet engagement et ériger la zone euro en union politique. Sinon, c'est l'euro lui-même qui entraînera l'Europe dans sa propre crise", ajoute-t-il.

M. Hollande "se prépare" à briguer l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012.