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L'agresseur du père de famille tué devant son fils dimanche à Clichy-la-Garenne souffre de "schizophrénie paranoïde"

C'est ce qu'a révélé lundi soir le procureur de la République à Nanterre, Philippe Courroye.L'homme, un sans domicile fixe de 41 ans, a été arrêté peu de temps après l'agression. La victime, un chauffeur de taxi de 47 ans, jouait au ballon avec son garçon de 11 ans, rue Chance-Milly, à Clichy, dimanche quand il a été agressé vers 17h40.
Article rédigé par France2.fr
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Le drame s'est déroulé rue Chance-Milly, à Clichy-la-Garenne (France 2)

C'est ce qu'a révélé lundi soir le procureur de la République à Nanterre, Philippe Courroye.

L'homme, un sans domicile fixe de 41 ans, a été arrêté peu de temps après l'agression. La victime, un chauffeur de taxi de 47 ans, jouait au ballon avec son garçon de 11 ans, rue Chance-Milly, à Clichy, dimanche quand il a été agressé vers 17h40.

L'agresseur présumé a déjà subi "onze hospitalisations entre 2002 et 2008", pour raisons psychiatriques, dont la dernière remonte en janvier 2009 au centre médico-psychologique de Clichy-la-Garenne, a ajouté le magistrat, sans préciser si l'homme était sous injonction thérapeutique. Il a été examiné par un expert psychiatre qui a conclu à une "altération du discernement", et a été placé en hôpital psychiatrique lundi après-midi, a dit Philippe Courroye.

Le père de famille, Brahim, un homme très apprécié dans le quartier, "a été frappé de six coups de couteaux, trois dans le dos dont un mortel, un au thorax, un au flanc et un au cou", a précisé le procureur. Ce père de trois enfants de 19, 17 et 11 ans est mort vers 18h30.

Une information judiciaire pour homicide volontaire devrait être ouverte "vraisemblablement" mercredi, a indiqué le procureur, soulignant qu'une expertise psychiatrique complémentaire sera ordonnée pour déterminer "si l'irresponsabilité pénale se confirme".

Une source policière avait indiqué lundi matin que l'auteur présumé de l'agression était connu des services de police, notamment pour des faits de vols et de violences. "Cette personne avait été agressive verbalement dans le quartier depuis deux jours, mais ce comportement n'avait pas été signalé à la police nationale", a indiqué pour sa part la mairie.

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