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Journée de mobilisation unitaire le 7 octobre

La CGT proposera une journée de mobilisation "unitaire et interprofessionnelle" le mercredi 7 octobre
Article rédigé par France2.fr
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Manifestants de la CGT lors du 1er mai (© F3 Normandie - PO Casabianca)

La CGT proposera une journée de mobilisation "unitaire et interprofessionnelle" le mercredi 7 octobreLa CGT proposera une journée de mobilisation "unitaire et interprofessionnelle" le mercredi 7 octobre

C'est ce qu'a déclaré le leader syndical Beranrd Thibault qui ne s'est pas exprimé sur les formes que la mobilisation pourra prendre (manifestations, grèves, etc.).

Il a dit souhaiter "très rapidement une prochaine réunion intersyndicale pour en discuter. "Les contacts sont en cours", a-t-il ajouté, espérant une rencontre "la semaine prochaine".

Interrogé sur un possible essoufflement du mouvement social, Bernard Thibault a estimé qu'on ne pouvait "pas simplement apprécier le climat social en cette rentrée uniquement à partir des souvenirs qu'ont laissés les initiatives des mois de mai et juin" pour lesquelles "nous n'avions pas eu le succès escompté".

"C'est l'ensemble des mobilisations intervenues depuis un an qui doivent être prises en compte. Ceux qui prophétisent la fin de l'unité syndicale ou l'atonie du mouvement social en cette rentrée (...) se trompent", a-t-il ajouté.

"Cinq grands thèmes revendicatifs"


M. Thibault a évoqué "cinq grands thèmes revendicatifs" pour la rentrée: "l'emploi, les salaires et le pouvoir d'achat, les retraites, le temps de travail, la fiscalité et les finances publiques" a-t-il dit.

"Nous ne pensons pas que les prochains rendez-vous avec le Medef soient de nature à le faire changer d'approche sur toute une série de sujets", a-t-il déclaré.

Revenant sur certaines mesures sociales du gouvernement, il a notamment estimé que la "montée en charge moins forte que prévu" de la prime de 500 euros destinées à certains chômeurs s'expliquait par la difficulté à l'obtenir et non par l'efficacité des règles d'indemnisation du chômage.

Interrogé sur les états généraux de l'industrie, peu de temps avant que le président de la République n'annonce officiellement leur tenue "avant la fin de l'année", Bernard Thibault a estimé qu'ils n'auront de sens que s'ils débouchaient sur "quelque chose de nouveau".

Le syndicaliste, qui a rencontré mardi Nicolas Sarkozy, a précisé que son syndicat préparait une manifestation le 22 octobre à Paris sur l'avenir de l'industrie.

M. Thibault a indiqué par ailleurs que la CGT ne participerait pas "au semblant de concertation" lancées par la commission Juppé Rocard sur le grand emprunt. "Nous ne partageons pas le choix politique d'avoir recours à un grand emprunt", a-t-il rappelé.

Enfin, le syndicaliste a mis en garde sur la grippe H1N1, qui pourrait "donner le prétexte à de nouvelle dérogations au droit du travail", par le biais d'une circulaire de la Direction générale du travail, qui autorise "une plus grande flexibilité", permettant aux employeurs de "jouer sur les horaires, les jours, les modalités d'organisation et les prêts de main-d'oeuvre" entre entreprises".

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