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Rapatriement des familles de jihadistes de Syrie : trois des femmes rapatriées mises en examen et placées en détention provisoire

Ces femmes rapatriées se trouvaient jusque-là dans des camps du nord-est de la Syrie et faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Des femmes marchent dans un camp de personnes affiliées au groupe État islamique (EI) dans le nord de la Syrie, le 29 septembre 2018. (DELIL SOULEIMAN / AFP)

Trois des femmes rapatriées en France depuis la Syrie jeudi 20 octobre, visées par des mandats d'arrêt, ont été mises en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placées en détention provisoire, a appris franceinfo de source judiciaire. Pour deux d'entre elles, elles ont été mises en examen, en plus, pour "soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de son enfant".

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Ces trois femmes, qui font partie d'un groupe de 15 femmes et 40 enfants qui étaient retenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie contrôlés par les forces kurdes, faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt. Les 12 autres femmes "ont été placées en garde à vue en exécution d’un mandat de recherche". Parmi elles figure une jeune femme de 19 ans qui avait été emmenée sur zone alors qu’elle était mineure.

Des procédures d'assistance éducatives pour les mineurs 

Ces 15 femmes sont âgées de 19 à 42 ans et sur les 40 mineurs, 7 sont des enfants orphelins ou isolés. Les 40 mineurs sont pris en charge dans le cadre de procédures d’assistance éducative "sous la responsabilité du parquet près le tribunal judiciaire de Versailles". Le Parquet national antiterroriste assurera "un suivi centralisé des mineurs concernés, en lien avec les parquets locaux, parties à la procédure d’assistance éducative".

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