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Jérôme Kerviel aux parlementaires : "Ne me laissez pas mourir"

L'ex-trader de la Société générale leur a écrit une lettre, ainsi qu'aux membres du gouvernement, pour réclamer une commission d'enquête sur les "prétendues pertes" de la banque.

Article rédigé par franceinfo
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L'ancien trader de la Société générale Jérôme Kerviel devant le palais de justice de Paris, le 24 octobre 2012.  (GONZALO FUENTES / REUTERS)

Il se dit enfermé "dans le couloir de la mort sociale". Dans une interview à 20 Minutes, Jérôme Kerviel affirme avoir adressé, lundi 9 septembre, un courrier aux parlementaires et aux membres du gouvernement pour réclamer une commission d'enquête sur les "prétendues pertes" de la Société générale.

L'ancien trader a été condamné en appel à trois ans de prison et à verser 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts à son ancien employeur. A 36 ans, Jérôme Kerviel a été reconnu coupable d'"abus de confiance", de "faux et usage de faux" et d'"introduction frauduleuse de données dans un système informatique". Il s'est pourvu en cassation. 

"Cela fait près de six ans que ma vie est un enfer. (…) Ne me laissez pas mourir", lance-t-il dans son courrier adressé aux élus et à l'exécutif. Il soutient que le montant des pertes chiffrées par la Société générale après ses prises de position risquées sur les marchés en 2007 "n'a jamais été vérifié ni par les instances judiciaires ni par qui que ce soit d’autre". "Je m’adresse donc aux parlementaires et au gouvernement parce qu’une commission d’enquête parlementaire peut exiger cette expertise financière", explique-t-il à 20 Minutes. Et l'ancien trader d'annoncer "d'autres actions, plus radicales" si sa démarche n'est pas entendue. 

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