Cet article date de plus de douze ans.

La rentrée amère des salariés de PSA - Aulnay-sous-Bois

Après un mois de vacances et une semaine de chômage partiel, ouvriers et intérimaires ont repris le travail à l'aube en sachant que le site doit fermer en 2014. Si beaucoup n'y croient plus, la CGT se dit prête à aller "jusqu'au bout".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benoit Tessier Reuters)

L'immense parking de l'usine a commencé à se remplir autour de 6h du
matin ce mardi.  3.300 salariés travaillent ici. Et avant de  passer les
portiques, baucoup de ceux qui travaillent dans l'équipe du matin ont
dit leur inquiétude.

"Tant qu'on
ne sait pas à quelle sauce
on va être mangé, il faut rester combatifs et prêts à se
mobiliser de manière forte, même si on est abattus
" a assuré Eric
Basquin, ouvrier en carrosserie et à Aulnay depuis 13 ans.   

"On
revient travailler parce qu'on n'a pas le choix. Mais le coeur n'y est
pas"
, explique Michel Giancatarina, qui travaille ici depuis l'âge
de 20 ans.  "Honnêtement, on est sans illusions sur la fermeture de
l'usine. La question, c'est surtout ce qu'on va devenir après. Pas trop
pour moi, parce que  je suis près de la retraite. Mais surtout pour les
collègues de 40 à 50 ans. Ca va être dur pour eux de se recaser
."

Et
les syndicats affichent leur combativité comme Jean-Pierre Vincent, 
délégué CGT de l'usine d 'Aulnay: "Un salarié menacé de licenciement a
tous les droits. On peut aller extrêmement loin s'ils ne veulent pas
reculer."

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