"Je ne souhaite pas avoir une mesure nationale d'interdiction" des trottinettes électriques en libre-service, a assuré mardi 24 janvier sur franceinfo le ministre chargé des Transports Clément Beaune, qui confirme plancher sur un "plan national de régulation", alors que la mairie de Paris appelle les Parisiens à voter le 2 avril pour décider de leur avenir dans la capitale.Interdire les trottinettes en libre-service est une "solution simpliste", a redit le ministre qui trouve "dommage" de "vouloir interdire quelque chose qui est en train de se développer et qui peut contribuer à l'écologie".Un plan de régulation annoncé dans les prochaines semaines"On annoncera dans les prochaines semaines un plan de régulation dont pourront se saisir les villes", a précisé Clément Beaune. Une "sorte de boite à outil" qui sera dévoilé "sans doute mi-février ou en mars au plus tard", selon lui, indiquant qu'il rencontrera prochainement des associations et les représentants des métropoles concernées."Mon boulot en tant que ministre des Transports, c'est qu'on contrôle plus, qu'on sanctionne mieux et qu'on donne des outils aux collectivités locales pour réguler."Clément Beauneà franceinfo"Ce que peut faire l'Etat, c'est de renforcer les contrôles, par exemple, c'est d'obliger les opérateurs à avoir des systèmes de limitation de vitesse", a-t-il poursuivi. S'il a refusé de se prononcer sur l'obligation du port du casque, Clément Beaune a indiqué "ne pas y être opposé", mais qu'aucune "décision n'était prise aujourd'hui". Il ne souhaite pas "égrainer mesures par mesures", préférant annoncer un "plan global".Pourtant, un décret d'octobre 2019 encadre déjà l'utilisation des trottinettes électriques. Il fixe en particulier un âge minimum de 12 ans, limite leur vitesse à 25 km/h, en interdit la circulation sur les trottoirs (sauf exception locale) et l'usage à plusieurs, et les oblige à être équipés de feux de position avant et arrière, de catadioptres, d'un système de freinage et d'un avertisseur sonore.