Cet article date de plus de douze ans.

Il y a 10 ans : le 21 avril 2002

Article rédigé par Elodie Drouard
France Télévisions
Publié Mis à jour

La présidentielle française de cette année-là reste un moment inédit dans l'histoire du pays. Pour la première fois, un représentant d'un parti d'extrême droite se qualifie pour le second tour. Retour en images sur un séisme politique.

L'élection présidentielle française de 2002 reste un moment inédit dans l'histoire du pays. Pour la première fois, un représentant d'un parti d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen en l'occurrence, se qualifie pour le second tour. Retour en images sur un séisme politique.

Dimanche 21 avril 2002, 20 heures. C'est la consternation au QG de campagne de Lionel Jospin, candidat socialiste à l'élection présidentielle. (HALEY / SIPA)
Jospin, chef du gouvernement sortant, arrive en troisième position. C'est la première fois depuis 1969, que la gauche n'est pas présente au second tour d'une élection présidentielle. (PATRICK KOVARIK / AFP)
Le 21 avril 2002, c'est la première fois dans l'histoire de la vie politique française qu'un représentant d'un parti d'extrême droite se qualifie pour le second tour de la présidentielle. (PIERRE VERDY / AFP)
Pour les sympathisants socialistes, la surprise fait place à l'effroi. (JOEL SAGET / AFP)
Jacques Chirac, le président sortant arrive en tête du premier tour avec 19,88% des voix, devant Jean-Marie Le Pen, crédité de 16,86%. (HADJ / SIPA)
Au QG de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud, c'est crémant pour tout le monde ! (ERIC FEFERBERG / AFP)
Puisque la grande majorité des candidats appelle à faire barrage au Front national au second tour, Jacques Chirac est certain d'être réélu... Il le sera avec plus de 82% des voix. (PATRICK KOVARIK / AFP)
Marine Le Pen, fille de Jean-Marie est émue aux larmes. (XAVIER LHOSPICE / REUTERS)
Partout en France comme ici à Nice (Alpes-Maritimes), c'est la liesse chez les militants du Front national. (VANINA LUCCHESI / AFP)
Dans l'entourage de Lionel Jospin, c'est l'abattement. Ici la romancière Régine Deforges (D) et la philosophe Noëlle Chatelet (2e plan D), sœur du candidat socialiste. (JACK GUEZ / AFP)
Lors de son allocution ce 21 avril 2002 au soir, Lionel Jospin déclare : "J’assume pleinement la responsabilité de cet échec et j’en tire les conclusions en me retirant de la vie politique." (JACK GUEZ / AFP)
Spontanément, une foule se rassemble place de la Bastille à Paris pour appeler à faire barrage au Front national au second tour. (REUTERS)
Pendant ce temps, c'est la consternation chez les ténors socialistes comme Dominique Strauss-Kahn (G) ou Laurent Fabius. (CHARLES PLATIAU / REUTERS)
Dans la nuit de dimanche à lundi, des slogans anti extrême-droite fleurissent dans Paris. (NIKO / SIPA)
Pendant que certains sont déjà entrés en résistance, d'autres peinent à accuser le coup. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)
Spontanément, les rassemblements se poursuivent toute la nuit dans les grandes villes françaises. Ils seront suivis de nombreuses manifestations entre les deux tours. (SICHOV / SIPA)
Les manifestants s'emparent rapidement de la maquette de une du quotidien Libération : un NON blanc sur fond noir façon deuil surmontant une photo de Jean-Marie Le Pen. L'emblême d'un nouveau combat. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.