Huit mises en examen après l'immobilisation d'un TGV à Marseille
Les personnes interpellées avaient évoqué le tournage d'un clip de rap pour expliquer la tentative de prise d'assaut d'un train, survenu samedi.
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Un TGV stoppé en pleine voie, des jets de pierres et 150 passagers terrorisés : l'assaut raté, samedi, contre un train Marseille-Nice, se solde finalement par huit mises en examen. Parmi eux figurent quatre mineurs, a annoncé le parquet. Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire lundi 4 février au soir.
Agés de 13 à 36 ans, ils ont été mis en examen pour vol en réunion, dégradation volontaire d'un bien d'utilité publique en réunion, entrave à la circulation ferroviaire et participation à un attroupement en vue de commettre une dégradation. Le train a été immobilisé à la hauteur de la cité Bel Air, dans le 11e arrondissement, à l'est de Marseille.
Pour justifier le blocage du TGV, les personnes interpellées ont évoqué le tournage d'un clip de rap. Le producteur de ce clip a déclaré, lundi, avoir été "dépassé" par les événements, et a assuré qu'il n'avait pas prévu d'immobiliser le train.
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