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Hirsch craint une remise en cause du RSA si Sarkozy est réélu

"Il faut être sourd et aveugle pour ne pas avoir entendu et vu un travail de sape sur le RSA" de la part de l'UMP, affirme-t-il, justifiant ainsi son soutien à François Hollande.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Martin Hirsch, à l'époque Haut commissaire aux Solidarités du gouvernement Fillon, sur le plateau de Canal+, le 27 septembre 2010. (FRED DUFOUR / AFP)

Après le ralliement à François Hollande, les explications. L'ancien haut commissaire aux Solidarités du gouvernement Fillon, Martin Hirsch, justifie vendredi 20 avril sur le site du Nouvel Observateur sa volonté, après des critiques de l'actuelle majorité.

L'instigateur du Revenu de solidarité active (RSA) craint une remise en cause du dispositif qu'il a mis en place si Nicolas Sarkozy était réélu le 6 mai. Selon lui, "il faut être sourd et aveugle pour ne pas avoir entendu et vu un travail de sape sur le RSA, dont le premier coup de pioche a été donné par Laurent Wauquiez [le ministre de l'Enseignement supérieur], dont il faut rappeler qu'il a écrit des pages attendrissantes sur sa fierté d'avoir appartenu à la commission que j'ai présidée qui a inventé le RSA".

"La donne a changé, dans le discours et dans les intentions", déplore Martin Hirsch. Il relève notamment que "le chiffrage du programme du candidat Nicolas Sarkozy prévoit un milliard d'euros d'économies sur le RSA." Et il est bien décidé à ne pas rester muet : "Je ne trahis pas une majorité qui a soutenu effectivement le RSA entre 2007 et 2010, mais je ne me tais pas quand il s'agit de le défaire."

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