Hérault : des cabanes en sursis
Des propriétaires de cabanons à Frontignan (Hérault) doivent partir en raison du risque élevé d'inondations. Problème : certains vivent ici depuis des décennies.
Les petites maisons des Aresquiers ne datent pas d'hier. Certaines ont plus d'un siècle et ont toujours été habitées. C'est le cas d'une maison dans laquelle s'est rendue France 3. En 1870, c'était un restaurant réputé où les bourgeois de Montpellier venaient dîner en calèche. Démolie par les Allemands, elle a été reconstruite en 1952 avec un permis par le père de Lucette Dumas, aujourd'hui 83 ans.
"Je veux mourir ici"
Elle est née dans la maison en 1933. Quatre générations ont vécu ici. Pour Thierry, le fils de Lucette, cela n'a pas de prix. L'État, qui veut les expulser, ne pourra jamais vraiment les dédommager. Et pourtant, le propriétaire de cette bande de terre entre deux eaux, c'est bien l’État. Selon les autorités, il faut évacuer les lieux, c'est une question de sécurité. En cas de tempête, la zone risquerait d'être submergée par la mer. Un scénario catastrophe auquel Lucette ne croit pas. "Je veux mourir ici", dit-elle.
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