Des propriétaires de cabanes doivent partir en raison du risque élevé d'inondations. Problème : certains vivent ici depuis des décennies.
C'est un petit coin de paradis, mais un paradis en sursis : tout le site est classé en zone rouge inondation. D'ici deux mois, Lucette Dumas devra quitter sa maison, celle qui l'a vue naître et grandir il y a 83 ans. "Je n'ai pas du tout envie de partir ailleurs. J'y suis née, je veux y mourir", explique-t-elle.
"Ce serait m'arracher le coeur"
Pourtant, ces souvenirs et ceux de tout le quartier seront bientôt balayés, à l'image d'une ancienne colonie de vacances, toute proche. C'est le début d'une vaste opération de reconquête paysagère du littoral, et les 32 cabanes des Aresquiers sont les prochaines sur la liste. Mais ici, personne n'est décidé à partir. En quatre générations, la cabane de la famille Geneys a pris une valeur inestimable : "Détruire cette maison, c'est m'arracher le cœur", dit Freddy Geneys.
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