Inondations dans le Pas-de-Calais : partir ou rester, à quel prix ?
De nombreux sinistrés souhaitent voir leur logement être racheté par l’État et déménager. Théo Maillard, 23 ans est propriétaire de sa maison dans le Pas-de-Calais depuis à peine un an. Il est victime de la crue de la Canche et il aimerait que l’État la lui rachète. "J’ai acheté ma maison au prix de 185 000 euros, j’aimerais la revendre au même prix", explique-t-il. À Arques (Pas-de-Calais), les sinistrés sont nombreux à vouloir quitter les lieux, malgré un début de décrue le matin du 5 janvier.
Un problème de "dérèglement climatique"
Selon Benoit Roussel, le maire d’Arques (Divers Gauche), détruire les maisons situées dans des zones à risque n’est pas une solution : "Ce n’est pas une question de règles d’urbanisme ici, c’est une question de dérèglement climatique et de précipitations, de choses qui n’existaient pas à l’époque", affirme-t-il. Selon certains experts, mettre en place des zones noires inhabitables serait un travail long et complexe. "C’est pas en un an qu’on va le faire, c’est pas en dix ans, peut-être en vingt ans mais il faut s'y mettre tout de suite", selon Boris Weliachew, architecte et expert des risques majeurs. Un nouveau plan d’urgence pour le département du Pas-de-Calais devrait être présenté par le gouvernement dès mardi 9 janvier.
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