Nord : deux sœurs accusées d’injections de botox illégales placées en garde à vue
La seule chose qui soulage Benoît aujourd’hui, c’est de l’eau froide sur la peau. "J’essaie d’apaiser le gonflement et d’atténuer les paupières qui tombent", explique-t-il. En 2021, le quinquagénaire avait décidé de retrouver le visage de sa jeunesse. Entre le botox et l’acide hyaluronique, les injections ont mal tourné. Benoit a été victime de deux sœurs d’une vingtaine d’années, qui louaient ponctuellement un salon.
26 personnes ont porté plainte
Les deux sœurs s’étaient faites connaître sur internet. Elles n’avaient pourtant aucune qualification médicale. Au terme de quatre mois d’enquête, la section de recherche de la gendarmerie de Lille (Nord) a saisi des centaines de produits non homologués. Les analyses du laboratoire ont également permis de détecter, dans certaines seringues, la présence de bactéries à un taux supérieur au maximum autorisé. 600 personnes auraient reçu ces injections illégales. Pour le moment, seules 26 personnes ont porté plainte.
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