Réunion européenne sur la crise migratoire : la France veut "travailler" avec ses "amis britanniques", assure Gérald Darmanin

Article rédigé par Marie-Adélaïde Scigacz, Pierre Godon
France Télévisions
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Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de la réunion européenne sur la crise migratoire à Calais (Pas-de-Calais), le 28 novembre 2021. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

La rencontre entre plusieurs acteurs européens, qui se déroule à Calais, a pour objet "la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs", selon une note de presse du ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

Ce qu'il faut savoir

Après le désaccord, le rapprochement ? Lors de la réunion européenne sur la crise migratoire à Calais (Pas-de-Calais), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré que la France souhaitait "travailler" avec ses "amis britanniques". Vendredi, le ministre avait annulé la participation de son homologue Priti Patel en riposte à une lettre publiée sur Twitter par Boris Johnson, demandant à Paris de reprendre les migrants arrivant en Grande-Bretagne depuis la France. Suivez notre direct.

"Ces morts sont trop nombreux". Gérald Darmanin a appelé à une lutte commune "contre les passeurs qui se jouent de nos frontières""Ces morts sont trop nombreux" et "nous ne pouvons pas accepter que d'autres personnes meurent", a-t-il déclaré. 

"Lutte contre le trafic migratoire". Cette réunion a précisément pour objet "la lutte contre l'immigration clandestine et les réseaux de passeurs", selon une note de presse du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. 

Londres responsable du contrôle de ses frontières. Le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a estimé que le Royaume-Uni avait la responsabilité de résoudre ses problèmes relatifs à l'afflux des migrants depuis qu'elle a quitté l'Union européenne.

Les associations pessimistes. "Quand le gouvernement accuse les passeurs, c'est une façon de masquer ses propres responsabilités. Si la frontière n'était pas bloquée et s'il y avait des possibilités de passages légaux en Grande-Bretagne, il n'y aurait pas de passeurs", a notamment déclaré François Guennoc, président de l'Auberge des migrants.