C'est une scène qui se répète aux abords de Calais (Pas-de-Calais), des migrants qui tentent inlassablement de monter dans un camion pour rejoindre le Royaume-Uni. Seul ou en petits groupes, ils errent près des grands axes, trouvant refuge derrière les arbres où sur des terrains vagues. Car, depuis que la jungle a été démantelée, impossible pour eux de s'installer durablement. Ces hommes originaires d'Afghanistan sont arrivés il y a plus d'un mois.Entre 400 et 600 migrants à CalaisIls vivent sans eau ni électricité et disent être victimes du harcèlement des forces de l'ordre. Les policiers sont omniprésents et cherchent à éviter les regroupements. La préfecture ne tolère qu'un seul lieu pour distribuer des repas deux fois par jour. Une stratégie pour éviter qu'un nouveau bidonville ne se créé. Masi depuis quelques semaines les bénévoles observent de nouvelles arrivées chaque jour. Ils seraient déjà entre 400 et 600. À Calais les migrants restent 10 fois moins nombreux qu'il y a 8 mois. La municipalité assume cette politique pour tourner définitivement la page de la jungle. Le ministre de l'Intérieur est attendu vendredi sur place.