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Gérard Longuet a déclaré dans un entretien au Monde que la France jouerait un rôle important auprès de la Libye.

Les nouveaux dirigeants "savent qu'ils nous doivent beaucoup", a déclaré le ministre de la Défense au journal Le Monde. Il annonce que le dispositif français en Libye sera "allégé" avant la Toussaint.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Gérard Longuet, ministre de la Défense. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Les nouveaux dirigeants "savent qu'ils nous doivent beaucoup", a déclaré le ministre de la Défense au journal Le Monde. Il annonce que le dispositif français en Libye sera "allégé" avant la Toussaint.

"Les pays de la coalition vont probablement adopter des positions plus bilatérales dans leur relation avec la Libye. Chacun cherchera à tirer son épingle du jeu", poursuit Gérard Longuet.

"Nous ne serons ni les derniers ni les plus vulgaires. Nous n'avons pas eu d'engagement tardif, médiocre, incertain. Et nous n'avons rien à nous faire pardonner", dit-il encore. La Libye produisait 1,6 million de pétrole par jour avant le soulèvement, un marché qui suscite la convoitise de nombreux pays. Elle a également d'énormes besoins pour reconstruire ses infrastructures.

Interrogé sur la stratégie militaro-diplomatique mise en oeuvre par la France dans ce conflit, Gérard Longuet déclare que Paris a été "partenaire principal de l'opération en utilisant ses alliances, l'UE et l'Otan, comme des moyens et non comme des tuteurs".

"La France a tiré de son accord avec la Grande-Bretagne un poids politique à l'intérieur de l'Union européenne, qui a permis de faire aboutir une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, puis de passer le relais au commandement de l'Otan", dit-il. "Le secrétaire général de l'Otan a accompagné cette dynamique. L'Otan est un commandement intégré qui est tout sauf tyrannique : la possibilité de mener une opération sous casquette nationale est réelle (...) Nous ne cotisons pas à un système multinational en renonçant à notre identité", se félicite-t-il.

Le ministre de la Défense déclare en outre que le dispositif militaire français impliqué dans le pays va "être allégé" dans "les jours ou semaines qui viennent". "Nous n'irons pas jusqu'à la Toussaint", déclare-t-il.

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