Fraude aux prestations sociales : non-lieu pour le polygame nantais Lies Hebbadj
Lies Hebbadj était poursuivi pour "complicité de fraude pour obtention de prestation ou allocation familiale indue par dissimulation d'une vie maritale de fait" avec deux de ses compagnes.
Le juge d'instruction de Nantes Jacky Coulon a prononcé vendredi 17 février un non-lieu dans le dossier des fraudes aux prestations sociales impliquant Lies Hebbadj, son épouse, et deux de ses compagnes.
Lies Hebbadj était poursuivi pour "complicité de fraude pour obtention de prestation ou allocation familiale indue (allocation parent isolé et revenu de solidarité active majoré) par dissimulation d'une vie maritale de fait avec Sandrine Mouleres et Sonia Yaker pour un préjudice d'un montant estimé de 90 000 euros", selon le parquet. Sur une période allant d'avril 2007 à mai 2010, ses deux compagnes ont notamment touché l'une ou l'autre de ces allocations.
Le parquet conteste le non-lieu
L'épouse légitime de Lies Hebbadj, Miriana, était aussi poursuivie pour fraude par fausse déclaration de présence sur le territoire national ainsi que de celle de ses enfants légitimes pendant plus de trois mois, pour un préjudice d'un montant de 3 426 euros.
"L'examen du dossier n'a débouché sur aucune preuve sérieuse à charge par rapport à Lies Hebbadj. L'essentiel des charges qui pesaient sur lui se dégonflent. La montagne a accouché d'une souris", s'est félicitée son avocate. Le parquet a fait appel de la décision.
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