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Deux à trois millions d'euros de bijoux dérobés au Printemps-Haussmann de Paris

Les deux braqueurs étaient munis d'armes de poing et ont mené leur attaque vers 18h45. Ils n'ont pas fait usage de leur arme et aucun blessé n'est à déplorer.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le grand magasin Printemps-Haussmann de Paris est situé boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement de la capitale. (GARDEL BERTRAND / HEMIS.FR)

Comme un pied de nez : les malfaiteurs ont agi sans cagoule. Un stand de joaillerie du grand magasin parisien Printemps-Haussmann a été braqué, mardi 19 février, vers 18h45, par deux individus armés qui ont pris la fuite avec un butin évalué à deux à trois millions d'euros. Ils étaient munis d'armes de poing et ont mené leur attaque contre le stand du célèbre diamantaire De Beers. Ils n'ont pas fait usage de leur arme et aucun blessé n'est à déplorer. 

"Je ne peux pas vous répondre, j'ai des consignes de confidentialité", déclarait-on au téléphone au stand De Beers du Printemps, une heure et demie après l'attaque. L'enquête va être menée par la Brigade de répression du banditisme de la police judiciaire parisienne. Selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales parue début février, les braquages contre les bijouteries, joailleries ou orfèvreries ont crû de 61% entre 2009 et 2011.

Un record à 100 millions d'euros

En décembre 2008, la joaillerie parisienne Harry Winston, installée dans la prestigieuse avenue Montaigne (8ème arrondissement), avait été la cible de braqueurs qui avaient fait main basse sur 85 millions d'euros de bijoux en un quart d'heure. Cette attaque avait été qualifiée de "coup de maître" par la police. Ses auteurs présumés avaient toutefois été interpellés plusieurs mois plus tard.

En 2009, d'autres maisons prestigieuses avaient été la cible d'attaques à main armée, Cartier à Cannes (Alpes-Maritimes, pour un préjudice estimé à 15 millions d'euros), Chopard, place Vendôme à Paris (6,6 millions d'euros) et Chaumet, également place Vendôme (1,9 million d'euros).

Le record pour un vol de diamants reste celui commis en Belgique, en février 2003, dans les coffres du Diamond Centre à Anvers. Le montant du butin avait été estimé à 100 millions d'euros.

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