Deux hommes ont été arrêtés mardi après le braquage du casino de Dunkerque dans la nuit
La préfecture a indiqué qu'ils appartenaient "vraisemblablement" aussi à la même bande de braqueurs que les auteurs du braquage de Saint-Amand la nuit précédente.
Le casino de Dunkerque, propriété du groupe Tranchant, a été braqué dans la nuit de lundi à mardi par 4 hommes emportant un butin modeste et blessant légèrement deux employés.
Le braquage a duré trois minutes. Les malfaiteurs, qui auraient tiré quelques coups de feu en l'air, sont repartis avec "presque rien" en prenant la fuite à bord d'un véhicule conduit par un cinquième homme qui attendait à l'extérieur.
"Ils ont voulu accéder aux coffres, mais un membre de la direction a expliqué que c'était impossible à cause du système de temporisation" qui ne permet l'ouverture des coffres qu'à certaines heures, a-t-elle ajouté.
Deux blessés légers parmi le personnel du casino
Une caissière a reçu un coup de poing à la joue et un responsable a été blessé au crâne par un coup de crosse d'arme de poing. Légèrement blessés, ils ont été soignés sur place par les pompiers. Aucun client n'aurait en revanche été molesté.
Ce braquage est survenu le lendemain de l'attaque d'un autre casino de la région, propriété du groupe Partouche, à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), dans la nuit de dimanche à lundi. Il porte à sept le nombre de casinos attaqués en dix mois en France, et à trois dans le Nord depuis l'attaque du casino de Lille (groupe Barrière) en novembre.
Attaques en série des casinos
Cette série, qui suscite l'inquiétude de la profession et de la police, avait commencé avec le braquage du casino de Lyon en avril 2010, suivi d'Uriage (juillet 2010), Collioure (septembre 2010), Saint-Julien-en-Genevois (octobre 2010), Lille (novembre 2010) et Saint-Amand.
Ouvert en 2002, le casino de Dunkerque, qui emploie une centaine de personnes, est idéalement situé sur le front de mer, à quelques kilomètres de la frontière belge.
Il fait partie du groupe Tranchant qui exploite 16 établissements de jeux en France, quatre à Saint-Domingue et un en Suisse. "Depuis les braquages récents, nous avions pris les choses en main
concernant la sécurité de nos clients et de nos collaborateurs, qui suivaient des formations. Une réunion avait encore eu lieu hier (lundi) après-midi", a confié Christelle Simon.
Le casino suisse du groupe Tranchant, à Bâle, avait été braqué en mars 2010 pour un préjudice de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Les 196 casinos français avec leurs 22.000 machines à sous et leurs centaines de table de poker ou de roulette gardent leurs portes ouvertes tard dans la nuit.
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