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Des manifestants ont réclamé un toit pour tous, dans le cadre d'une journée baptisée "24 heures pour le logement".

Aux cris de "un toit, c'est la loi" et "Tu nous laisses dans la rue, Apparu où es-tu?", les manifestants sont partis du Sénat vers 14h30 jeudi derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire "urgence, un toit pour toutes et tous, tout l'année."
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La manifestation contre le mal logement, le 2 août 2011. (PIERRE VERDY / AFP)

Aux cris de "un toit, c'est la loi" et "Tu nous laisses dans la rue, Apparu où es-tu?", les manifestants sont partis du Sénat vers 14h30 jeudi derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire "urgence, un toit pour toutes et tous, tout l'année."

Le cortège a rassemblé des mal logés, des salariés du secteur de l'urgence sociale (samusocial) et des associations défendant le droit au logement comme la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs, France Terre D'Asile, le Dal, la Ligue des droits de l'Homme, le Secours Catholique .... Cette manifestation avait pour objectif de demander une "autre politique du logement" et de "faire prendre conscience de l'urgence sociale", a expliqué Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation Abbé Pierre.

"Toutes les organisations associatives et les syndicats de défense des mal-logés sont dans la rue. La crise est grave et les professionnels que nous sommes sont démunis", a-t-il expliqué, rappelant que "3,5 millions de personnes souffrent du mal-logement en France et 700.000 sont privées de logement personnel".

"On veut que les parlementaires prennent conscience du problème, car les politiques ne l'entendent pas à l'heure actuelle", a insisté Christophe Louis, porte-parole du collectif les Morts de la rue, qui dénombre 175 morts ces six derniers mois. Au Sénat, une délégation a été reçue par le nouveau président PS Jean-Pierre Bel, qui a annoncé que les sénateurs examineraient en séance le 8 décembre une proposition de loi visant à "faire du logement une priorité nationale". La délégation devait ensuite être reçue par des députés à l'Assemblée nationale, et au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

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