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Des incidents entre forces de l'ordre et des manifestants anti-Front national ont éclaté samedi après-midi à Tours

22 personnes ont été interpellées, selon la préfecture d'Indre-et-Loire qui a annoncé trois blessés légers dont deux policiers.Malgré les consignes de dispersion du cortège, place Jean-Jaurès, vers 16h30, plusieurs dizaines de manifestants, dont certains cagoulés ont lancé pavés, canettes, pétards et fumigènes en direction des policiers.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Incidents entre forces de l'ordre et des manifestants anti-FN samedi après-midi à Tours. (AFP)

22 personnes ont été interpellées, selon la préfecture d'Indre-et-Loire qui a annoncé trois blessés légers dont deux policiers.

Malgré les consignes de dispersion du cortège, place Jean-Jaurès, vers 16h30, plusieurs dizaines de manifestants, dont certains cagoulés ont lancé pavés, canettes, pétards et fumigènes en direction des policiers.

Quelques centaines de manifestants ont continué à harceler la police pendant plusieurs heures. Parmi eux, des jeunes venus en découdre avec les forces de l'ordre, blousons noirs, capuches et masques sur le visage. Des militants d'extrême-gauche, qui s'étaient glissés parmi les manifestants, selon une source policière.

La police a d'abord eu recours à des salves de grenades lacrymogènes, provoquant une dispersion provisoire. Quelques minutes plus tard, le face-à-face reprenait. Deux camions équipés de canons à eau ont été utilisé pour repousser les manifestants dont certains, au passage, renversaient des poubelles et brisaient une vitre d'abribus.

Un caméraman de la chaîne BFM-TV a vu sa caméra endommagée par un policier alors qu'il filmait une interpellation, a-t-il raconté. Un photographe a été touché au tibia par un jet de pavé.

Le cortège qui comptait 1.800 manifestants selon la police et 3.000 selon les organisateurs, s'était déroulé dans une ambiance "pacifique" et bon enfant, à l'appel d'un collectif d'environ 25 associations, syndicats et partis de gauche. Leur mot d'ordre : "Ensemble contre l'extrême droite".

Au même moment, à quelques centaines de mètres de distance, Jean-Marie Le Pen, tirait un dernier bilan de sa vie politique avant de passer officiellement le flambeau du Front national à sa fille Marine, dimanche.

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