Des "dérogations marginales" seront possibles lors du scrutin de septembre 2011 (sénatoriales) à la règle du non-cumul
A l'issue d'une rencontre de deux heures au Sénat, c'est Martine Aubry qui a fait cette déclaration destinée à calmer la grogne de certains sénateurs.
"Pour gagner toutes les élections qui arrivent (cantonales en mars 2011, sénatoriales et présidentielle), le non-cumul est un gage de crédibilité sinon nous avons peu de chances", a-t-elle assuré.
Si "dispositions transitoires sur un laps de temps court" il devait y avoir pour les sénatoriales de 2011, il n'est pas question qu'un maire, un président de conseil général ou régional puisse cumuler, souligne-t-on dans l'entourage de Martine Aubry.
Plusieurs sénateurs ont rué dans les brancards pendant la rencontre, parmi lesquels des ténors de la vie politique française, comme Pierre Mauroy ou Robert Badinter, qui ont recommandé la prudence au premier secrétaire du PS. "Nous avons approuvé qu'il y ait une règle: le non-cumul, mais aussi qu'il y ait des exceptions qui confirment la règle", a expliqué à Reuters David Assouline. "On pourra, dans des endroits ciblés, garder les personnalités incontournables" pour l'emporter, ajoute-t-il sans plus de précisions.
Pour les sénateurs PS, le scrutin de septembre 2011 est la dernière marche électorale avant la présidentielle. Une victoire de la gauche serait un "coup de tonnerre" pour la droite de bon augure pour la gauche, a défendu le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen (opposant à la règle du non-cumul).
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