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Des couleurs, du low cost... les tendances 2013 dans les cimetières

Quelles nouvelles des tombes, en ce 1er novembre ? Petit tour de l'Hexagone avec les régions de France 3.

Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La tombe de l'artiste Arman, au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, le 14 septembre 2012. (GUY CHRISTIAN / HEMIS.FR)

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle dans des cimetières un peu moins déserts que de coutume, 1er novembre oblige. En 2013, les tombes osent parfois les couleurs vives, certaines s'offrent un coup de jeune et la crise incite les familles à chercher le meilleur prix. Passage en revue des dernières tendances dans les cimetières avec les régions de France 3. 

Des tombes en acier bleu, rose, orange ...

Des tombes en acier coloré, une nouvelle tendance ?, s'interroge France 3 Poitou-Charentes, qui note que "le design fait son apparition chez les fabricants de tombes avec une entreprise des Deux-Sèvres qui les propose en acier et très colorées". 

Ces tombeaux déclinés en 11 teintes (rose, bleue, orangée ...) pèsent 110 kilos, dont 80% d'acier et 20% d'inox. Ils coûtent 5 000 euros, soit le même prix qu'en granit, et résistent, affirme le constructeur, aux pires grêlons.

Des cimetières dormants où flâner

Qu'est-ce qu'un "cimetière dormant" ? Un lieu, explique France 3 Basse Normandie"réservé exclusivement aux familles qui disposent de concessions à perpétuité, ce qui leur vaut ce qualificatif de 'dormants'". 

Visite guidée à Caen, où ces cimetières sont parfois utilisés comme lieux de promenade, ou décor de jeux de ballon. L'un d'eux a servi de cadre au tournage, en 1978,  de La Chambre verte, un des films les plus énigmatiques de François Truffaut.

(FRANCE 3 BASSE-NORMANDIE)

 Des tombes d'écrivains restaurées

Les tombes sont aussi un lieu de pèlerinage littéraire. Bonne nouvelle pour les amoureux de Jules Verne, enterré à Amiens en 1905 : la sépulture de l'auteur de Vingt mille lieues sous les mers, après avoir été laissée des décennies à l'abandon, va enfin être restaurée.

En novembre 2012, l'arrière-petit-fils de l'écrivain a signé une convention avec la ville pour que celle-ci s'occupe de son entretien. Les travaux ont commencé, signale France 3 Picardie, qui détaille leur ampleur.

(FRANCE 3 PICARDIE)

Des pompes funèbres publiques ou associatives

Les pompes funèbres publiques existent déjà à Paris, et dans d'autres lieux. Elles arrivent à Strasbourg. Un établissement des Pompes funèbres publiques rhénanes vient d'ouvrir ses portes dans le centre-ville.

Il propose des tarifs 50% moins chers que la moyenne nationale, souligne France 3 Alsaceet ne peut augmenter ses tarifs que de 2 % par an. Le cercueil le plus simple coûte 387 euros, au grand dam des concurrents du privé.

(FRANCE 3 ALSACE)

Solution plus méconnue, le Service catholique de funérailles, structure associative mise en place par le diocèse de Lyon, auquel France 3 Rhône-Alpes consacre un sujet. Outre des tarifs 20% moins chers que ceux des pompes funèbres classiques, l'association insiste sur l'accompagnement des familles, avec la participation de bénévoles.

(FRANCE 3 RHÔNE-ALPES)

Des obsèques low cost

Autre formule économique, le low cost. "Pour diminuer les coûts, ces nouveaux magasins emploient peu de personnel et les services sont revus à la baisse. Au final, ils proposent des obsèques autour de 1 250 euros, au lieu de 3 000 euros en moyenne", note France 3 Haute-Normandie. Reportage dans une enseigne fraîchement ouverte à Rouen. 

(FRANCE 3 HAUTE-NORMANDIE)

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