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Des abonnés de la ligne SNCF Angers-Le Mans-Paris observent une "grève" de présentation de leurs titres de transport

Ils protestent ainsi contre la dégradation du service, alors qu'une pétition réunit des milliers de signatures, a-t-on appris vendredi."On observe une très nette dégradation du service, pour lequel nous payons très cher, avec des retards à répétition très préjudiciables professionnellement", a déploré un porte-parole du mouvement.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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  (INA)

Ils protestent ainsi contre la dégradation du service, alors qu'une pétition réunit des milliers de signatures, a-t-on appris vendredi.

"On observe une très nette dégradation du service, pour lequel nous payons très cher, avec des retards à répétition très préjudiciables professionnellement", a déploré un porte-parole du mouvement.

"De 160 à 200 abonnés qui effectuent une navette quotidienne sur Paris se regroupent dans les voitures-bars de leurs trains avec des badges +Abonné en grève+ et refusent de présenter leurs titres de transport", a-t-il indiqué.

Ce mouvement, qui n'est pas encore constitué en association, exige également un dédommagement pour les jours de transport perdus lors des grèves de l'automne et a adressé un "courrier de doléances" à la SNCF.

"Nous souhaitons étendre le mouvement mardi aux lignes Lille-Paris, Tours-Paris, Reims-Paris et Lyon-Paris", a ajouté le porte-parole.

Parallèlement, une pétition nationale initiée au Mans début janvier par l'Association des voyageurs usagers des chemins de fer de la région Ouest (Avuc) comptait vendredi "plus de 7.500 signataires", selon un autre porte-parole. "Cette mobilisation est à la hauteur du mécontentement des usagers, tant du TGV que des TER", a-t-il précisé, estimant que l'objectif des 10.000 signatures devait être rapidement atteint, relevant que des employés de la SNCF ont rejoint le mouvement.

Les pétitionnaires, qui dénoncent également la dégradation du service, exigent notamment des compensations pour les retards des TER, le respect des horaires et un gel de la hausse de tarifs. "Les usagers en ont marre d'être des vaches à lait", souligne l'Avuc dans un communiqué.

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