Dans un long entretien, Dominique Verdeilhan a recueilli son témoignage pour France 2
Quatre mois après la remise en liberté de son épouse Véronique, auteur d'un triple infanticide qui a défrayé la chronique,
Jean Louis Courjault, 43ans, raconte le "chemin de croix" de son couple, ses efforts pour tourner la page.
Il revient sur sa version de l'affaire, son soutien à son épouse Véronique, sa vision de l'avenir de leur famille.
Dans un livre intitulé "Je ne pouvais pas l'abandonner" à paraître le 30 septembre, Jean-Louis Courjault, publie sa version de l'affaire des "bébés congelés".
De sa découverte de deux cadavres de nouveaux-nés dans le congélateur de l'appartement familial à Séoul en juillet 2006, à la nouvelle vie que sa femme, leurs deux fils adolescents et lui-même tentent aujourd'hui de construire, il entraîne le lecteur dans les coulisses d'une affaire qui a fait grand bruit, en Asie comme en Europe. Et qui a mis en lumière un phénomène jusqu'alors peu connu du grand public: le déni de grossesse.
"Avec le choix d'aimer, j'ai fait celui de chercher à comprendre", explique-t-il dans son témoignage intitulé "Je ne pouvais pas l'abandonner", à paraître le 30 septembre.
Avec ce livre-confession, Jean-Louis Courjault s'est fixé quatre objectifs: "éclairer" le public, "dépeindre la détresse" d'un mari désemparé, apporter du réconfort aux victimes du déni de grossesse, "dire comment j'ai fait, plutôt que m'écrouler".
Mis hors de cause après avoir été mis en examen pour "complicité d'assassinat", M. Courjault s'interroge longuement sur sa propre responsabilité. Il dissèque longuement le processus judiciaire, les carences d'une institution judiciaire longtemps sourde aux thèses du déni de grossesse.
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