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Corse : Emmanuel Macron se dit prêt à inscrire des évolutions dans son projet de réforme de la Constitution "après l'été"

Le chef de l'Etat s'est invité à la reprise des discussions au ministère de l'Intérieur à Paris, vendredi. Ces concertations, qui doivent aborder l'épineuse question d'une potentielle autonomie de la Corse, ont été officiellement lancées en juillet 2022.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Emmanuel Macron arrive au ministère de l'Intérieur pour rencontrer les élus corses, le 24 février 2023 à Paris. (FRANCEINFO)

Emmanuel Macron a dit aux élus corses, vendredi 24 février, qu'il n'avait "pas de tabou" ni de "solution prédéterminée" sur l'avenir institutionnel de la Corse, et qu'il était prêt à inscrire d'éventuelles évolutions dans son projet de réforme de la Constitution "après l'été", selon l'Elysée.

Lors de la reprise des discussions à laquelle il s'est invité au ministère de l'Intérieur à Paris, le chef de l'Etat s'est dit ouvert à toutes les solutions évoquées par les élus, de l'autonomie à la différenciation, réitérant toutefois ses deux "lignes rouges", à savoir le maintien de "la Corse dans la République" et "le refus de créer deux catégories de citoyens", a expliqué un conseiller. Ces concertations, qui doivent aborder l'épineuse question d'une potentielle autonomie de la Corse, ont été officiellement lancées en juillet 2022.

Une dimension symbolique

Selon l'Elysée, les négociateurs devront "formuler une proposition qui pourrait s'inscrire dans le projet de réforme constitutionnelle que le président de la République souhaite porter après l'été prochain" pour être discutée en "2023-2024". "Une clause de revoyure entre le président, le ministre de l'Intérieur et les élus" a été fixée "pour avant l'été" afin de "faire le point" sur "des propositions".

L'entourage d'Emmanuel Macron, qui a insisté sur la "dimension très forte du symbole" de sa participation surprise à cette réunion, a assuré que cette "annonce importante" avait été "très bien accueillie par les participants". D'après la présidence, le chef de l'Etat a aussi "rappelé qu'il y avait un destin commun qui était à écrire, à bâtir, à reconstruire avec la Corse". Il a estimé que chacun devait faire "un pas l'un vers l'autre" car il n'y aura "jamais un chemin idéal" et que "tout le monde ne sera jamais satisfait à 100%".

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