Corse. Le FNLC revendique la vague d'attentats du 7 décembre
Plus de 26 résidences secondaires avaient été plastiquées pour agir "contre la spéculation immobilière".
Ce n'est pas une surprise. Les plastiquages des 26 résidences secondaires corses commis dans la nuit du 7 au 8 décembre ont été revendiqués par les indépendantistes du Front de libération nationale de la Corse (FLNC). Dans un communiqué authentifié remis au magazine d'information Corsica, les indépendantistes affirment, comme d'habitude, avoir agi "contre la spéculation immobilière en Corse". Aucune revendication n'avait été faite jusqu'à maintenant, mais les policiers avaient retrouvé une inscription FLNC-UC (Front de libération nationale de la Corse-Union des combattants) sur une des résidences visées et plusieurs tags "revendicatifs" comme "I Francesi fora" ("les Français dehors").
Selon le FLNC, il y a "85 000 résidences dites secondaires qui sont aujourd'hui implantées en Corse", une île qui compte environ 306 000 habitants. "Nous sommes les défenseurs d'une terre et non seulement de sa partie marchande", affirment les indépendantistes dans un texte long de deux pages.
Réponses à Manuel Valls
Ils récusent les récentes accusations du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui avait déclaré voir derrière ces attentats "sans doute une forme de racisme". "Non, nous ne sommes pas racistes car nous ne ciblons jamais les individus mais l'appropriation de notre terre."
L'organisation indépendantiste refuse également le terme de "terroristes". Elle explique n'avoir "nullement l'intention de renverser l'Etat français", et réclame au contraire "un règlement politique" et "la fin de l'affrontement armé".
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