Christophe de Ponfilly, 25 ans d'Afghanistan
En 1981, il entre pour la première fois clandestinement en Afghanistan pour témoigner de la résistance afghane face à l’occupation soviétique. Il croise alors le chemin du commandant Massoud, chef des moudjahidines, ces combattants du nord de l’Afghanistan. Avec l’objectif de sa caméra, il ne le quittera plus.
Extrait du magazine pour lequel il remporta le prix Albert Londres en 1985 …
Christophe de Ponfilly, de retour de reportage, et Jacques Abouchar, journaliste à Antenne 2, libéré depuis le 25 octobre 1984 des prisons afghanes, échangent leurs impressions divergentes sur le rôle et l’efficacité des rebelles dans le conflit qui les opposait à l’armée russe.
Deux points de vue se confrontent …
En 2005, Christophe de Ponfilly était retourné sur les lieux de sa rencontre avec le commandant Massoud pour réaliser son premier long métrage, L’Etoile du Soldat. Un reportage lui avait alors été consacré, découvrant les coulisses du tournage et lui donnant l’occasion d’expliquer le sens de son engagement pour la cause afghane.
Interview …
Les coulisses du tournage de son film donnent l’occasion d’assister à des situations cocasses que Christophe de Ponfilly semble avoir du mal à maîtriser dans un premier temps. Mais sa parfaite connaissance de la mentalité afghane finit par l’emporter.
Extrait …
Une fois le dernier plan de son film tourné, le grand reporter ne peut s’empêcher d’aller se recueillir sur la tombe de celui qui était devenu son ami, le commandant Massoud.
Moment d’émotion …
«Il pensait chaque jour à Massoud, sa vie tournait autour de l’Afghanistan et de Massoud». Jérome Bony, grand reporter à France 2, se rappelle d’un homme qui avait fait sienne la cause de ces combattants afghans ayant tenu tête à l’armée russe dix ans durant.
Ecoutons-le parler de Christophe …
«Christophe était un idéaliste. Pour lui, Massoud représentait le bien et il a pris des risques inouïs pour filmer cet homme, ses maigres troupes et son combat», rajoute Jérôme.
En 1985, le premier prix Albert Londres audiovisuel est décerné à Christophe de Ponfilly pour Les combattants de l’insolence. Quatre ans après sa première rencontre avec le commandant Massoud, le documentaire évoque le combat d’hommes déterminés, «n’ayant pas peur de la mort» en faisant face à l’armée russe.
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