Christine Pujol, présidente contestée de l'UMIH, a quitté son bureau vendredi après une victoire sur ses opposants
Le tribunal de Paris a rejeté vendredi la demande d'expulsion en référé déposée par ses adversaires, ouvrant la voie à un nouveau scrutin pour la tête de l'UMIH.
La présidente déchue de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, était retranchée dans son bureau depuis le 10 mars, et entend revenir lundi afin de "poursuivre sa mission".
Lundi dernier, les responsables départementaux du plus puissant syndicat de l'hôtellerie restauration, ont élu Roland Heguy à leur tête.
Christine Pujol souhaite notamment, selon son avocat Me de Beauregard, "pleinement collaborer" avec le mandataire judiciaire que le TGI de Paris, dans sa décision de vendredi, a décidé de nommer au sein de l'Umih "avec pour mission de convoquer une AGE afin de permettre l'élection de son nouveau président et de son nouveau vice-président".
Rappel des faits
Christine Pujol, 61 ans, s'est recluse depuis mercredi 10 mars au soir, dans le bureau auquel elle n'avait plus accès depuis le coup de force de ses détracteurs. Elle a, en effet, été destituée lors d'une assemblée générale extraordinaire en novembre, convoquée par ses détracteurs, une procédure qu'elle estime illégale.
"Il n'y a aucun harcèlement", répond l'avocat de la nouvelle direction de l'Umih, Rémi Barousse. Il souligne que Mme Pujol et sa collaboratrice "s'autoséquestrent" puisqu'elles restent "entièrement libres à tout moment de quitter le siège de l'Umih".
La nouvelle direction avait demandé à la justice de pouvoir expulser les deux femmes "occupantes sans droit, ni titre".
Nouveau président et vice-président pour l'Umih
Le syndicat s'est doté lundi 12 d'un nouveau chef, le président de la section basque Roland Heguy, élu à 80,2% des voix. Hervé Becam, président de la section Finistère, a été élu au poste de vice-président. La participation au scrutin a dépassé les 90%, du jamais vu, ce dont les deux hommes se sont félicités.
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