Cet article date de plus de treize ans.

Celle qui accuse DSK de tentative de viol veut des progrès dans le traitement des agressions sexuelles.

"Je suis assez heureuse de voir que la justice suit son cours. Ils ont décidé jusqu'à présent de traiter Monsieur Dominique Strauss-Kahn comme un justiciable comme un autre (...) J'espère que tout ça finira devant une Cour d'assises", a déclaré Tristane Banon.
Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions
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Tristane Banon, lors d'un rassemblement de soutien à Paris, ce samedi 24 septembre 2011. (FRED DUFOUR / AFP)

"Je suis assez heureuse de voir que la justice suit son cours. Ils ont décidé jusqu'à présent de traiter Monsieur Dominique Strauss-Kahn comme un justiciable comme un autre (...) J'espère que tout ça finira devant une Cour d'assises", a déclaré Tristane Banon.

La journaliste et écrivaine s'exprimait ce samedi après-midi devant des dizaines de journalistes et une centaine de manifestants venus la soutenir lors d'un rassemblement à Paris, à l'initiative de la journaliste et d'associations féministes.
Le parquet de Paris a décidé de confronter Dominique Strauss-Kahn à Tristane Banon, qui l'accuse de tentative de viol en 2003, ce que l'ex-patron du FMI qualifie d'"imaginaires".
"Evidemment j'ai peur. Evidemment je ne vais pas dormir la veille", a répondu Tristane Banon à des journalistes qui l'interrogeaient sur la perspective de cette confrontation. La jeune femme s'est dite toutefois "convaincue que la justice fera son travail".
"Je n'avais rien à gagner ici. Ni une notoriété dont je ne souhaite à personne de l'avoir, ni de l'argent", a insisté la jeune femme qui a déclaré que si elle gagnait de l'argent, elle le donnerait "à des associations".
"J'avais tout à perdre, et à certains égards j'ai tout perdu", a déclaré la jeune femme, très émue, souhaitant "que les choses changent et qu'il n'y ait pas d'autres Tristane Banon car ce n'est pas drôle aujourd'hui d'êtreTristane Banon ".
Dans un message lu par le président de son comité de soutien en France, Nafissatou Diallo, la femme de ménage du Sofitel de New York qui avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle, a apporté son soutien à Tristane Banon.
La mère de Tristane Banon, Anne Mansouret, ainsi que son avocat David Koubbi étaient présents. Figuraient également la communiste Marie-Georges Buffet, la romancière Christine Angot et des représentantes de plusieurs associations féministes parmi lesquelles Paroles de femme, les Mariannes de la diversité et les Insoumises.

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