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Benoît Hamon a affirmé samedi qu'il ne voulait pas faire élire en 2012 "le ou la Papandréou français"

Alors que se prépare une convention nationale du PS pour un nouveau modèle de développement, socle du projet pour 2012, le représentant de la gauche du PS a jugé qu'un "Papandréou français" est "un homme qui s'acquitte d'une tache qu'il n'a pas souhaitée et qui correspond à la restauration de l'ordre ancien".
Article rédigé par France2.fr
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Alors que se prépare une convention nationale du PS pour un nouveau modèle de développement, socle du projet pour 2012, le représentant de la gauche du PS a jugé qu'un "Papandréou français" est "un homme qui s'acquitte d'une tache qu'il n'a pas souhaitée et qui correspond à la restauration de l'ordre ancien".

Réunissant à Paris son courant "Un monde d'avance", l'aile gauche du PS, au côté du député Henri Emmanuelli, M. Hamon a lancé: "Il n'y aura pas de nouveau modèle de développement, il n'y aura pas en 2012 de politique de gauche, à règles commerciales constantes, à règles budgétaires constantes et règles monétaires constantes ou sinon, il faut dire tout de suite que celui que nous voulons élire est le Papandréou français", a-t-il prévenu.

"Que se passe-t-il en Grèce, sinon la restauration de l'ordre ancien?", a-t-il lancé lors de ce colloque "Convergences pour dépasser le libre-échange", évoquant la "réduction des dépenses sociales, du nombre des fonctionnaires".

"On est en plein coeur du fameux consensus de Washington", a ironisé M. Hamon évoquant les "trois institutions, le FMI, le Trésor américain et la Banque mondiale" accordés sur "des politiques de libéralisation des économies des pays qui bénéficiaient des prêts de la Banque mondiale". "Or, aujourd'hui, -ça me rappelle le Bureau national de mardi dernier- qu'est-ce qu'on entend, y compris dans nos propres rangs? On nous demande d'être crédible! Comprendre crédible vis-à-vis de la commission européenne, du FMI, du secteur bancaire là où nous devrions être crédibles vis-à-vis des salariés français, européens, des retraités, des citoyens qui supportent les poids et conséquences d'une crise où ils n'ont aucune responsabilité", a-t-il lancé.

"Ce qui se passe en Grèce peut se passer dans d'autres pays européens", et "il y aura des voix pour commander à la gauche (...) de mettre en place une politique de rigueur et d'austérité. On nous demandera d'élire le ou la Papandréou français", prévient-il.

Benoit Hamon fait référence à la situation en Grèce où le parti socialiste, qui vient d'arriver au pouvoir, applique une politique d'austérité afin de limiter les déficits.

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