Cet article date de plus de six ans.

Pompiers : quelles solutions face au ras-le-bol généralisé ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Pompiers : quelles solutions face au ras-le-bol généralisé ?
Pompiers : quelles solutions face au ras-le-bol généralisé ? Pompiers : quelles solutions face au ras-le-bol généralisé ? (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

À Lille (Nord), une quarantaine de pompiers se sont mis en arrêt maladie pour burn-out. Ce sentiment de lassitude est-il limité à cette caserne ? Que faire pour les aider ? Réponses avec notre journaliste Benjamin Delombre.

Peut-on parler de ras-le-bol généralisé chez les pompiers aujourd'hui en France ? "Oui. Il y a trois semaines déjà, à Clermont-Ferrond (Puy-de-Dôme), une centaine d'entre eux avait fait grève pour dénoncer leurs conditions de travail. Ça avait déjà été le cas en automne dernier à Nîmes (Gard), et il y a tout juste un an, 2 500 pompiers avaient défilé dans les rues de Paris contre les baisses de budget et d'effectifs, détaille notre journaliste Benjamin Delombre. Depuis, rien n'a vraiment changé".

43 propositions pour recruter plus de pompiers volontaires

Pour soulager ces professionnels, serait-il possible de puiser dans le vivier des pompiers volontaires ? "C'est ce que préconise un rapport remis hier au gouvernement. Il présente 43 propositions pour recruter plus de volontaires. Parmi elles, il y a : instaurer des avantages fiscaux pour que les entreprises puissent libérer plus facilement leurs employés pompiers volontaires, attirer de nouveaux publics, ou encore s'appuyer sur le futur service national universel pour créer des vocations, énumère Benjamin Delombre. Reste pour autant une question : recruter des pompiers volontaires pour compenser la baisse des moyens des professionnels est-elle la bonne méthode ? Certains en doutent, car si dévoués soient-ils, les pompiers volontaires n'ont pas les mêmes formations ni les mêmes entrainements que les professionnels".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.