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Grenoble : six adolescents placés en garde à vue après de fausses alertes à la bombe

Poursuivis pour délit de "divulgation d'information fausse de sinistre de nature à provoquer l'intervention des secours", ils encourent des peines de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un balisage installé à Grenoble (Isère) après des alertes à la bombe, le 5 octobre 2023. (STEPHANE PILLAUD / MAXPPP)

Ils ont entre 14 et 17 ans. Six mineurs ont été placés en garde à vue, mardi 28 novembre, car ils sont suspectés d'être les auteurs de fausses alertes à la bombe dans leur lycée de Vizille (Isère) entre le 6 et le 17 novembre, selon un communiqué du parquet de Grenoble consulté par France Télévisions. Dans le même temps, seize établissements avaient dû être évacués à Grenoble, après la réception d'e-mails menaçants. 

Les enquêteurs ont établi que lors de chacune de ces alertes, "il était fait usage du téléphone portable d'un élève, avec ou contre son gré", précise le procureur dans son communiqué. Un appel était émis à destination de la ligne principale du lycée et sans équivoque, "une voix parfois robotisée annonçait l'explosion de l'établissement", selon la même source. Les lignes et les propriétaires des téléphones identifiés ont permis de remonter jusqu'aux auteurs des fausses alertes.

"Systématiquement, les cours devaient être interrompus, les 1 400 élèves, la centaine de professeurs évacués", a poursuivi le magistrat, précisant que les jeunes prévenus seront convoqués devant le juge des enfants le 19 décembre prochain. Poursuivis pour délit de divulgation d'information fausse de sinistre de nature à provoquer l'intervention des secours, ils encourent des peines de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

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