Cet article date de plus de neuf ans.

Ile-de-France : la première voie d'autoroute réservée aux bus et aux taxis entrera en service mercredi

Il s'agit de l'autoroute reliant l'aéroport de Roissy à Paris. Selon ses concepteurs, la voie réservée sur l'A1 fera gagner huit minutes aux bus et aux taxis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une voie de l'autoroute A1 reliant l'aéroport de Roissy à Paris sera réservée aux bus et aux taxis, à partir du 29 avril 2015. (  MAXPPP)

Une voie de l'autoroute A1 reliant l'aéroport de Roissy à Paris sera réservée aux bus et aux taxis, à partir du mercredi 29 avril. Un dispositif similaire doit être mis en place sur l'axe reliant l'aéroport d'Orly à la capitale. Celui-ci est prévu fin mai.

Cette voie sera réservée de 6h30 à 10h en semaine, hors période estivale, sur un tronçon de 5 kilomètres dans le sens Province-Paris, a précisé le secrétariat d'Etat aux Transports, vendredi 24 avril.

Dans le détail, entre l'échangeur avec l'autoroute A86, à La Courneuve, et le Stade de France, à Saint-Denis, ne pourront circuler que les taxis, les bus de la RATP (lignes 252, 350 et Roissybus), les utilitaires du réseau PAM (transport de personnes âgées ou handicapées) et les cars Air France exploités par Keolis, filiale du groupe SNCF.

Les autocars de tourisme et les covoiturages pas concernés

L'accès pourrait être ouvert à d'autres "lignes de car assurant la desserte régulière des aéroports", à condition qu'elles soient conventionnées par la Syndicat des transports d'Ile-de-France. Les navettes d'Easybus, qui assureront 40 allers-retours quotidiens entre Paris et l'aéroport de Roissy à partir du 15 mai, ne sont donc pas concernées pour l'instant.

Les autocars de tourisme sont également exclus du dispositif, de même que les véhicules particuliers utilisés en covoiturage, impossibles à contrôler en temps réel. "On n'a pas les moyens de vérifier le nombre de passagers", explique l'entourage du secrétaire d'Etat Alain Vidalies.

Amende possible de 135 euros

Deux points de contrôle automatique sont disposés le long de la voie réservée, afin d'identifier les véhicules non autorisés, mais la sanction prévue – une amende de 135 euros – ne sera pas appliquée dans l'immédiat, les autorités privilégiant une "pédagogie longue".

Entre-temps, les pouvoirs publics auront eu le temps de confronter leurs prévisions à la réalité. Selon ses concepteurs, la voie réservée sur l'A1 fera gagner huit minutes aux bus et aux taxis, sans pour autant rallonger le temps de parcours des automobilistes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.