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Aucun train jeudi entre la France et la Belgique à cause d'une grève

Une grève des transports publics belges contre la réforme des retraites va fortement perturber le trafic des Eurostar et Thalys, ainsi que le trafic aérien.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une rame du train à grande vitesse Thalys stationnée gare du Nord, à Paris. (FRANÇOIS RENAULT / PHOTONONSTOP / AFP)

Si vous comptiez vous rendre ou quitter la Belgique jeudi 22 décembre, mieux vaut modifier vos plans. Une grève des transports publics belges contre la réforme des retraites va fortement perturber le trafic ferroviaire, notamment celui des Eurostar et Thalys, ainsi que le trafic aérien.

Thalys et Eurostar. Les trains à grande vitesse ne circuleront pas entre la Belgique et la France (pour le Thalys) et entre la Belgique et le Royaume-Uni (pour l'Eurostar). Le trafic sera suspendu entre mercredi 20 heures et jeudi soir minuit. Cet arrêt, à la veille du début du week-end de Noël, est lié au "mouvement de grève de la compagnie nationale des chemins de fer belge", la SNCB, selon un communiqué de Thalys. Concernant l'Eurostar, des trains spéciaux circuleront toutefois entre Londres et la gare de Lille Europe.

Tous les services publics touchés. Les transports aériens devraient être fortement perturbés. L'appel à la grève générale lancé lundi par le front commun syndical belge devrait toucher tous les services publics, dont les transports en commun, les administrations et les écoles, comme l'énumère le site RTL.be.

Déjà des perturbations. Les perturbations ont débuté dès mardi dans la province de Hainaut, dans l'ouest de la Belgique, où les cheminots ont débrayé "spontanément" dans la matinée dans plusieurs villes comme Mons, Tournai et Charleroi, selon le gestionnaire du réseau belge Infrabel.

Le départ en retraite anticipé retardé. Le parlement doit se prononcer jeudi sur une importante réforme du système des retraites préparée par la coalition droite-centre-gauche dirigée par le socialiste francophone Elio Di Rupo, entré en fonctions le 6 décembre après 541 jours de crise politique. Selon le projet de loi, l'âge légal du départ à la retraite, fixé à 65 ans, ne sera pas modifié, mais le "départ en retraite anticipé" sera retardé de deux ans, à 62 ans, tandis que l'accès à la "préretraite" sera plus compliqué.

 

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