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Aucun nouvel élément n'a été retrouvé à l'ancien domicile de la mère soupçonnée d'avoir tué 8 de ses nouveaux-nés

Des recherches avaient repris mardi dans le jardin où avait été retrouvés les deux premiers corps de nouveaux-nés fin juillet.Les occupants de l'ancienne maison de Mme Dominique Cottrez étaient tombés le 24 juillet sur les ossements de deux nouveaux-nés dans des sacs plastique enfouis sous terre alors qu'ils s'apprêtaient à replanter un arbre.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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La maison de Villers-au-Tertre, encerclée par des policiers (nord) (AFP/DENIS CHARLET)

Des recherches avaient repris mardi dans le jardin où avait été retrouvés les deux premiers corps de nouveaux-nés fin juillet.

Les occupants de l'ancienne maison de Mme Dominique Cottrez étaient tombés le 24 juillet sur les ossements de deux nouveaux-nés dans des sacs plastique enfouis sous terre alors qu'ils s'apprêtaient à replanter un arbre.

En garde à vue, elle avait indiqué que d'autres cadavres de nouveau-nés se trouvaient au garage de son domicile. Les gendarmes y avaient retrouvé quatre sacs contenant six nouveaux corps de nourrissons.

Dominique Cottrez a été mise en examen pour homicide sur mineur de moins de quinze ans et placée en détention. Pierre-Marie Cottrez, qui avait également été placé en garde à vue, a été mis hors de cause par son épouse et entendu comme témoin assisté.

Les corps ne portaient pas de trace de coup
Les autopsies ont révélé que les corps ne présentent aucune trace de coups, accréditant les propos de Mme Cottrez qui a indiqué avoir "étouffé les nouveau-nés à la naissance". Mais diverses analyses, notamment ADN, doivent permettre d'établir avec certitude la filiation des bébés. Dominique Cottrez a en revanche nié avoir enterré les deux enfants retrouvés dans le jardin de l'ancienne maison de ses parents.

Cette aide-soignante de 45 ans, décrite comme "une perle" par ses collègues, devra également se soumettre à des expertises psychologiques, psychiatriques, médicales, afin de déterminer son degré de responsabilité pénale.

Le procureur de Douai avait indiqué que le déni de grossesse n'avait pas été invoqué par Mme Cottrez pour expliquer les actes dont elle est soupçonnée. Les avocats des époux Cottrez estiment que cette thèse pourrait être avancée. "De par le nombre d'enfants retrouvés, nous sommes dans la logique d'un déni de grossesse ou de graves problèmes d'ordre psychologique ou psychiatrique", avait notamment estimé fin juillet Me Gribouva, avocat de M. Cottrez.

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