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Aubry lance la campagne tout en appelant à l'unité

A cinq mois des régionales, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a donné samedi le coup d'envoi de la campagne
Article rédigé par France2.fr
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Martine Aubry, première secrétaire du PS, au CNIT, à La Défense, le 10 octobre 2009. (© France 2)

A cinq mois des régionales, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a donné samedi le coup d'envoi de la campagneA cinq mois des régionales, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a donné samedi le coup d'envoi de la campagne

Devant les délégués d'une convention nationale réunie au CNIT, à La Défense, elle a appelé à "l'unité réelle" du parti et averti les "camarades" qui tirent contre leur camp.

Les délégués ont ratifié à l'unanimité les têtes de listes socialistes aux régionales - dont 18 présidents sortants en métropole - élues par les militants le 1er octobre.

La seule discordance vient du Languedoc-Roussillon où les militants ont voté masssivement pour Didier Codorniou, soutien de Georges Frêche, sortant, exclu du parti. "Avec l'ensemble de élus de la région, nous allons voir nos partenaires. Nous verrons aussi Georges Frêche et nous prendrons ensemble la meilleure solution", a indiqué la maire de Lille.

Pour Mme Aubry, le PS a "tous les éléments pour réussir", mais un seul pourrait "mener à l'échec", "l'absence d'unité réelle", "sincère". "On a besoin de tout le monde" notamment "des quadras qui parfois nous titillent un peu trop à l'extérieur. J'aimerais mieux qu'ils nous titillent à l'intérieur", a plaisanté Mme Aubry, rappelant également son souhait de rassembler tous les "éléphants" dans la direction.

Les Verts qui, forts de leur succès aux européennes et de leur percée lors d'une élection partielle dans les Yvelines, espèrent parfois devancer les socialistes, ont été visés par Mme Aubry: "Il n'y a pas de vague verte", mais il y a des "zones" "moitié bourgeois, moitié bobos" "où la droite préfère voter Verts parce que les électeurs sont "découragés - on les comprend - par Nicolas Sarkozy". Et de conclure en mettant en avant le bilan en matière de développement durable des régions socialistes: "N'essayons pas de courir derrière je ne sais qui !"

Très enthousiaste, le député Jean-Louis Bianco, chargé du projet, a lancé: "Nous rentrons dans une phase où les militants ont envie d'en découdre. Nous allons garder toutes nos régions et en plus gagner la Corse !" Le projet doit être adopté le 12 décembre en Convention nationale.

Le porte-parole Benoît Hamon, vivement critiqué par plusieurs de ses camarades pour ses prises de position sur l'affaire Frédéric Mitterrand, était absent. Mme Aubry a voulu clore la polémique en affirmant avoir "pris acte. Maintenant passons à ce qui intéresse vraiment les Français". "Moi, j'ai horreur qu'on s'attaque aux hommes et aux femmes".

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