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André Vallini, le "monsieur justice" de François Hollande, accusé de harcèlement moral

Le sénateur PS André Vallini a été assigné devant les prud'hommes pour licenciement abusif par une ancienne collaboratrice.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande (G) et André Vallini (D) en visite à Lyon le 14 septembre 2011. (ROBERT PRATTA / REUTERS)

Il est le chargé de la justice auprès du candidat PS à la présidentielle François Hollande. Le sénateur de l'Isère André Vallini a été assigné aux prud'hommes pour "licenciement abusif, harcèlement moral et discrimination à l'âge" par une de ses anciennes assistantes parlementaires.

Collaboratrice d'André Vallini depuis 1997, une militante socialiste de 56 ans a affirmé à l'AFP avoir été "tenue à l'écart des décisions" et "mise au placard" à partir de 2006. "Avec ma collègue, il nous a enlevé petit à petit notre travail pour le transférer au conseil général, au point que nous n'avions presque plus rien à faire", raconte-t-elle, confirmant une information de Médiapart (article payant).

Le climat n'aurait ensuite cessé de se détériorer jusqu'en août 2010, date de son licenciement après 18 ans de service auprès du président du conseil général de l'Isère et ex-président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau. En décembre de la même année, elle porte son dossier devant le conseil des prud'hommes de Grenoble. Après l'échec de la conciliation, une audience s'est tenue entre les parties le 1er décembre 2011. Le jugement a été mis en délibéré au 14 février 2012.

Interrogations sur le timing

"Cette procédure de licenciement qui dure depuis plus d'un an sort curieusement dans la presse en pleine campagne présidentielle, alors même que j'apprends que mon ex-assistante est en contact avec mes adversaires politiques locaux", dénonce André Vallini, dans un communiqué transmis à l'AFP. Faisant état de "problèmes de plus en plus graves" provoqués par sa collaboratrice, le sénateur assure lui avoir "proposé à plusieurs reprises de quitter [son] secrétariat parlementaire pour un autre emploi correspondant à son profil". "Elle a systématiquement refusé."  

"Depuis vingt ans, j'ai recruté de nombreux collaborateurs politiques dont la plupart se félicitent d'avoir travaillé à mes côtés, assure  André Vallini, pour la rigueur que je leur ai apprise à mettre dans un travail qui nécessite, à mes yeux, d'autant plus d'exigence qu'il est au service de l'intérêt général". 

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